Le Baiser

Le baiser, consommez-le sans modération

Preuve d’amour, d’affection ou d’attirance, poser ces lèvres sur la bouche, la joue, le cou, le sexe de son partenaire est une action simple et quotidienne. Elle cache cependant de nombreux secrets et diverses variantes. Votre sexshop ilxelle, vous propose aujourd’hui de faire un petit tour d’horizon de cette délicieuse habitude. Précisons que les bisous ont un jour qui leur est dédié. Depuis 1990, on fête tous les 6 juillet la journée internationale du baiser. Une bonne occasion d’en distribuer plus. Mais, en attendant à vos bouches ! Car une chose est sûre, le baiser, quel qu’il soit peut, et doit se pratiquer souvent pour savourer tous ses bienfaits.

Un baiser ? Oui, mais lequel 

Il y a le smack, ce petit bisou où les lèvres se rencontrent assez rapidement. Généralement utilisé pour dire bonjour, bonne nuit, ou merci, il est fait sans vraiment y apporter une grande importance. Il y a celui qui est envoyé de loin, quand la distance sépare et que la fougue envahit. Il est parfois rendu parfois juste attrapé. Il y a celui dans le cou, la nuque, ou le lobe de l’oreille qui se susurre comme une promesse sensuelle.

Enfin, il y a le baiser plein d’émotions, celui des retrouvailles, celui de la passion, celui qui fait monter l'excitation. Ce dernier mérite bien quelques lignes. Autrefois appelé baiser florentin, il est de nos jours nommé de façon assez loufoque. En argot : la pelle, ou palot, en anglais le « french kiss », il est tout simplement un incontournable.

Il semble que le baiser profond, celui que le monde entier nous attribue, soit connu depuis longtemps, et que son origine ne soit pas Française.

On le retrouve dans de très anciens manuscrits chinois, il est alors conseillé pour retarder l’orgasme. Le célèbre Kama Sutra lui consacre plusieurs pages. Au 17^ème siècle, il était pratiqué par les dames de Florence, plus aguerries pour les choses de l’amour. En somme de sacrées coquines… Le nom « french kiss » fait suite au bonheur des Américains de découvrir que Paris a su entretenir, malgré la guerre, sa réputation de ville des plaisirs. Et c’est avec ce baiser que les Françaises ont accueilli leurs libérateurs. Et quand on pense que ces mêmes soldats ont importé les chewing-gums, sur notre territoire, on peut aisément imaginer les jeux de bouche entre les jolies Françaises, et les combattants vite emballés par les baisers français !

Car le baiser florentin est clairement une reproduction en miniature de la pénétration sexuelle. C’est celui du désir et de l’envie. Langoureux, il est pratiqué dans l’intimité. Mais il est aussi souvent réalisé en extérieur. Ce baiser est également source de toutes les interrogations quand il est découvert, et il est facile de se rappeler des frissons éprouvés lors de votre première fois.

Malgré sa connotation clairement sexuelle, il est entré dans les mœurs et s’est répandu un peu sur tous les continents. De même, il a inspiré de nombreux artistes au fil des siècles.

Sachez aussi que le baiser à la française a depuis 2013 son appellation « officielle », le Petit Robert a opté pour le mot « galocher ».

Notez également que les lèvres sont pourvues de nombreuses terminaisons nerveuses, et de ce fait sont des zones extrêmement sensibles. C’est donc tout à votre plaisir qu’il est conseillé de lécher, sucer, mordiller les lèvres et notamment la supérieure de votre moitié. Enfin, la langue est un muscle qui offre une certaine précision, et a beaucoup de capteurs gustatifs.

Le baiser des amants ou des amoureux à quoi sert-il ?

Depuis la nuit des temps, les humains usent de leur bouche pour montrer leur affection. Il semble qu’à la préhistoire, il est fréquent de se lécher le visage entier pour se nettoyer et s'exciter. Aujourd’hui, il n’est plus question de se laver mutuellement. Le baiser est réservé à l’amant ou aux divers compagnons de jeu sexuel. Même s’il n’a aucune utilité biologique, ou même sexuelle, il n’en reste pas moins excitant, et fait partie des préliminaires. Cependant, la bouche n’a aucun rôle dans le coït. Embrasser son partenaire est uniquement une réponse physique à une stimulation cérébrale. En clair, une personne nous fait envie, elle nous excite, on l’embrasse.

De plus, la galoche permet l’échange de nombreux germes, et de ce fait renforce les défenses immunitaires. Certains scientifiques évoquent aussi une fonction de reconnaissance. En somme, on se bécote pour savoir s’il y a compatibilité sexuelle. Effectivement, la salive a un goût différent selon chaque personne, et ce facteur est très important pour un baiser réussi. Les échanges gustatifs, et odorants ont un rôle aussi important que celui de la vue, du toucher ou encore de l’ouïe dans les délices charnels. Cependant, cela est moins conscient. Vous avez un doute ? Alors, que penser des  phéromones qui ne sont ni visibles, ni ressenties, mais qui sont tout de même essentielles dans l’attirance et le désir sexuel.

De même, vous avez déjà fait l’expérience d’un baiser raté qui ne donne pas envie d’aller plus loin. A l’inverse un bisou réussi excite, stimule les sens, et annonce une belle partie de jambes en l’air. Alors si vous aimez, ne vous privez pas, goûtez votre partenaire !

Enfin, comme tout contact physique, s’embrasser libère de l’ocytocine. Cette hormone favorise le sentiment d’attachement.

Le baiser, langage universel très différent

Notez qu’il existe des variantes pour le baiser, et même si la culture occidentale l’a diffusé dans le monde entier, il n’est pas l’exclusivité de tous les amoureux. Dans de nombreuses contrées, il prend des formes particulières. Le bisou d’Esquimaux qui semble si mignon est en fait pratiqué lorsque le corps est enduit d’huile de poisson. En Thaïlade, en Inde et dans des pays du Moyen-Orient, il est déplacé, voir interdit de s’embrasser sur la bouche devant du monde. Les jeunes amoureux se bisent généralement le front. A Bali, on se renifle, les amants se collent les joues, et hument leur conjoint pour monter leur attirance.

Et vous, quel est votre baiser préféré ?