Exhibition : Le Plaisir en un Clin d’Oeil
Exhib ou exhibition, un fantasme pour femme et pour homme
Pratique intime très excitante pour les adeptes de plaisir érotique, l’exhibition prend tout son sens pour l’amatrice lorsqu’elle est réalisée en extérieur. Considérée comme un jeu érotique, la stimulation de montrer ou de laisser entrevoir est le vecteur essentiel du fait de dévoiler une ou toutes parties de son intimité.
Plutôt pratiquée par les hommes, l’exhib trouve aussi de l’intérêt auprès des femmes. Démarrant par le simple fait de se promener nue sous ses vêtements, le jeu prend pour certain un tournant ou le paroxysme du plaisir vient à s’offrir ouvertement en feignant de ne pas s’en apercevoir. Moins pudiques, les hommes aiment à exhiber leur sexe et à le montrer comme trophée et véritable don de la nature.
Les jeunes femmes débutantes sont plus discrètes en dévoilant leurs seins. Plus mûre, la femme est tentée de montrer son intimité et le fait sans retenue, pour le plus grand plaisir de tous. La nudité, anodine dans les lieux où se pratiquent le naturisme en France prend sous cette forme une tout autre dimension qui suscite attirance et fascination. Envie de vous dévoiler ? Exhibez-vous !
J’aime m’exhiber, suis-je perverse ?
Pratiquée comme un jeu érotique, l’exhibition ne peut être assimilée à une perversion. Souvent usitée à deux, l’exhib entre dans le cadre d’un jeu de couple. Le conjoint en profitant généralement pour aiguiser ses pulsions de voyeurisme. Organisée en solo, elle reste dans 90% des cas un simple jeu ou la nudité et la vision d’une personne l’ayant remarqué offre un réel leitmotiv à celle ou à celui qui se dévoile.
Cependant, il est tout à fait possible que l’exhib devienne une obsession pour le pratiquant et que cette activité sexuelle entre dans le cadre de la perversion. En effet, si la recherche du plaisir ou de l’excitation se trouve constamment dépendante de l’exhibition, cela induit une forme de perversité. Idem si l’orgasme n’intervient que si la femme ou l’homme ne satisfait plus ses pulsions que s’il expose son sexe à la vue d’autrui. Dans tous les autres cas, l’exhib reste ludique et se retrouve souvent dans les jeux de couples, ou elle est un début de soumission dans les activités de BDSM soft. La sensation d’être obligée de se montrer offre un plaisir intense mêlé de timidité et de la peur de se faire surprendre qui pimente encore plus l’effet souhaité. Envie de jeu défendu ? Dévoilez-vous !
Une exhib pour plusieurs sortes d’exhibitionnistes…
Bien que l’exhibitionnisme se limite pour le commun des mortels au fait de se montrer nue, l’exhibition est bien plus diversifiée qu’elle ne voudrait le laisser croire. À chaque individu son exhib. Certains hommes aiment laisser découvrir à son spectateur un pénis flaccide alors que d’autres ne prendront du plaisir qu’à exposer une verge en pleine érection. D’autres sont excités par le fait d’aller jusqu’à la masturbation, et même l’éjaculation.
Pour les femmes, le premier pas dans l’exhibitionnisme est de dévoiler son dessous féminin, culotte ou string en faisant semblant de ne pas s’en rendre compte. Puis, elle se risquera à montrer un sein nu au travers de l’échancrure d’un chemisier un peu trop ouvert, mais restant sommes toutes toujours sage. Le grand frisson viendra lors de la première exhibition de son intimité sans aucun rempart de tissu.
Le lieu est aussi très important pour l’exhibitionniste. Magasin, forêt, parking, toilettes, autant d'endroits mythiques où elles et ils pourront trouver la finalité de leur exigence. Une séance d’exhibition est souvent préparée à l’avance et ne laisse rien au hasard afin de mettre en corrélation tous les facteurs qui vont participer au futur orgasme. Le moment de la journée entre aussi en ligne de compte, comme le vêtement porté, la lingerie sexy qui sera découverte ou encore un sexe poilu ou épilé afin de provoquer la surprise tant convoitée tout en restant maître de l’instant. Ce subtil jeu permet ainsi de créer une association de plaisir sans toucher entre l’exhibitionniste et le voyeur.
Cette pratique intime est habituellement usitée sous le couvert de l’anonymat, bien qu’il existe aussi certaines relations durables entre couples qui s’adonnent à ce plaisir. L’exhibition par procuration est la plus courante de nos jours. Elle se fait par le biais d’internet par la production de photo ou encore de selfies diffusées sur des réseaux sociaux. Ce type d’exhib à domicile régale ses courtisans par le fait de se montrer et de pouvoir obtenir des commentaires. Certains même s’offrent pour la circonstance une relation virtuelle avec un fictif partenaire. Depuis l’expansion de la toile, ces amusements exhibitionnistes ont explosé, restant toutefois une pratique jugée non existentielle par les exhibitionnistes qui préfèrent le contact visuel réel.
L’exhib réelle en est une autre sorte et se pratique de visu. Les partenaires prennent rendez-vous au moyen de connaissances, sites internet spécialisés, revues etc. et, se rencontrent en appartement ou à l’hôtel, mais, aussi et surtout, en extérieur. Ce face à face est très prisé et aboutit même quelquefois à l’autorisation de certaines caresses ou actes sexuels. Bien loin de cette résultante, la femme ou l’homme qui se dévoile prend déjà du plaisir unique en montrant ses parties intimes. La suite d’une telle pratique est simplement et purement accessoire.
Tentez par l’expérience ? Montrez-vous !
Exhibitionniste ou vicieux ?
Ressentir l’envie de se dénuder en public ou de dénuder quelques instants une partie de son anatomie montre un attachement pour l’exhibition. Que ce soit une exhib franche ou l’exposition de son sexe se fait sans retenue et s’accentuant par des pratiques intimes complémentaires ou bien simplement une courte exposition appelée aussi « flashing », cet acte ludique qui n’est pas édicté par un effet de surprise reste du domaine du jeu et n’entre pas dans le cadre des paraphilies.
Mais dès l’instant où cette pulsion s’accompagne du sentiment de surprendre ou de gêner l’autre, la donne change. Le vice prend place dès lors que l’exhibitionniste ne retire pas spécialement de plaisir de dévoiler ses atouts personnels comme son corps ou ses parties intimes ; mais se régale plutôt du contexte dans lequel elles sont montrées. Son désir profond se limite d’autant plus de la situation indécente et obsessionnelle de surprendre ou d’apeurer la personne à qui il va s’exposer. Loin d’une connotation érotique entre adultes consentants, celui-ci n’hésite pas à divulguer son anatomie à de jeunes personnes. Évoluant cérébralement entre la réalité et l’imaginaire, cet acteur de l’exhibition agit par pulsion maladive et non par pulsion érotique. Son but se limite à la perversion, et ce vice seulement lui apporte une satisfaction sexuelle génitale.
Vous désirez divulguer vos charmes et faire profiter les hommes de votre sillon d’amour ou les femmes de votre membre viril. Faites-vous plaisir en toute simplicité entre adultes consentants. Mais attention, cette activité érotique se gâte en extérieur et se qualifie par le législateur d’exhibition sexuelle. Appelé anciennement outrage à la pudeur, l’article 330 du Code pénal est porté dans l’article 222-32 du Code pénal qui précise que "L'exhibition sexuelle imposée à la vue d'autrui dans un lieu accessible aux regards du public est punie de un an d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende."
Prudence et discrétion restant mère de sûreté, pour vivre heureuses, vivons cachées !
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