Hormones Sexuelles

Les hormones sexuelles agissent sur la sexualité de la femme comme de l’homme

Les hormones sexuelles sont des substances intrinsèques au corps humain qui déterminent à la conception de chacun pour naître fille ou garçon. Très différentes en fonction du sexe, les hormones intimes entrent dans leur phase d’activité la plus intense à l’adolescence. Authentiques responsables des fonctions reproductrices, elles influencent sur le quotidien, et plus particulièrement chez la femme. Produites par les organes sexuels, elles sont ensuite dirigées par le cerveau qui pilote la libération dans l’organisme. Véritables messagères, elles transmettent toutes  les informations nécessaires aux cellules en régulant aussi certaines fonctions. Les hormones sexuelles sont aussi responsables du développement des organes reproducteurs et sont à l’origine des caractères sexuels.

Oestrogènes et progestérone, apprenez à connaître les hormones sexuelles féminines

La femme produit dans son organisme des oestrogènes et la progestérone. Celles-ci sont diffusées par les ovaires qui, par un phénomène d’augmentation dans le sang favorise le développement des poils, le gonflement des seins et l’élargissement du bassin en influençant la construction du squelette. Plus complexe que celle de l’homme, la sexualité féminine est déjà gouvernée par des substances chimiques naturelles plus nombreuses. Celles-ci ont une l’influence sur le désir féminin et la libido. Il a aussi été constaté que l’hormone ovarienne, oestrogène, présente un pic deux jours avant l’ovulation agissant sur l’appétit sexuel féminin. De quoi devenir une vraie croqueuse d’homme ! Les oestrogènes et la progestérone sont maîtresses de la fécondité. Ces hormones sexuelles sont sécrétées chaque mois dans un cycle de 28 jours en moyenne. Les oestrogènes sont produites pendant la première moitié du cycle, alors qu’il faut attendre après l’ovulation pour que la progestérone prenne le relais.

Interrogées sur leurs pratiques et désir sexuels, des femmes volontaires ont pu permettre de réussir à démontrer qu’en plus des oestrogènes et des progestérones, une autre hormone sexuelle connue sous le nom d’œstradiol, qui est de la famille des oestrogènes aussi, est également active dans le corps de la femme et agit sur son désir intime. Il a été prouvé que l’œstradiol et la progestérone ont deux effets opposés sur le désir. L’œstradiol augmente l’envie de faire l’amour alors que la progestérone le diminue. Il est ainsi facile de conclure que la libido féminine est à son maximum au plus prés de l’ovulation et quand le taux de progestérone grimpe, ses envies sexuelles diminuent. Les aphrodisiaques femmes de notre sexshop sont là pour vous aider à maintenir ou redynamiser ce désir.

Le fonctionnement du corps de la femme étant une superbe machinerie, en complément de ces trois hormones sexuelles en vient une autrequi est habituellement fabriqué par l’homme, la testostérone. Produite par Madame en en petite quantité, elle n’influe ni sur l’envie, ni sur la libido. Ouf !  Pour information, la femme produit dix fois moins de testostérone que l’homme et son usage  parfois utilisée comme médicament pour lutter contre le manque de désir ne leur est pas destiné.

Chez l’homme, la testostérone est l’hormone sexuelle de la virilité

Chez les hommes, les hormones sexuelles sont appelées androgènes et la fameuse testostérone en est la principale représentante. Fabriquée en masse par les testicules, elle a les mêmes effets que les hormones féminines tout en se dédiant aux besoins spécifiques des hommes. A savoir, favoriser la pousse du poil, augmenter la prise de masse musculaire ainsi que la taille des attributs, important pour les Messieurs. Mais elle participe aussi à forger le caractère et s’associe au processus de la mue de la voix.

Véritable hormone de virilité avant d’être celle de la fécondation, elle a cependant un principe de fonctionnement diffèrent de la production des hormones sexuelles chez les femmes. La testostérone est chez le mâle produite de façon continue par les testicules et se trouve responsable de l’apparition des caractères sexuels secondaires significatifs tels qu’une morphologie et un squelette plus grand avec aussi un plus grand volume thoracique, des mains et des pieds plus grands. Les os du squelette sont aussi plus épais. La pilosité est plus importante sur le torse et l'abdomen ainsi que sur le visage. La peau de l’homme est plus épaisse et plus rude.

Mais la testostérone et ses caractères sexuels secondaires agissent aussi au niveau de la graisse qui s’accumule plus autour de l'abdomen et de la taille que chez la femme où elle se localise au niveau des fesses, des cuisses et des hanches. Elle agit aussi sur la capacité musculaire, donne une pomme d'Adam marquée donnant une voix plus grave. Cette hormone sexuelle masculine régule les fonctions reproductrices de l’homme en assure la production et le renouvellement des spermatozoïdes. La testostérone est aussi l’hormone de la force physique. Bien connue dans le monde du sport sous l’appellation stéroïde, elle est utilisée comme dynamisant aidant à développer la masse musculaire. Les aphrodisiaques homme favorisent la stimulation et l'augmentation du désir.

Manque de désir et de libido, les hormones sexuelles sont responsables

Le mental et le psychisme est souvent lié aux hormones sexuelles. Sauts d’humeur, fatigue, baisse de moral sont autant d’indicateurs de la prolifération ou de la régression de certaines hormones. Concernant surtout les femmes, ces facteurs inhibant de la libido sont dues aux oestrogènes qui, en complément du rôle important qu’ils tiennent dans la reproduction participe aussi au développement du système nerveux central. Comme vous avez pu en prendre connaissance plus en avant, l’alternance de taux de cette hormone a une influence certaine sur la sensibilité nerveuse. C'est pourquoi les compléments alimentaires tels que les aphrodisiaques naturels peuvent vous aider.

La progestérone quant à elle est considérée comme un léger tranquillisant qui peut, suivant son taux dans le sang entraîner de la déprime légère et passagère concentrée au moment des règles.

Les hommes sont plus chanceux et moins concernés par la susceptibilité de leurs hormones sexuelles. En effet, la testostérone est constamment  sécrétée. Ainsi, ils n’ont pas à prendre en compte les désagréments et petites dépressions momentanées dues à ces variations.

Hormones sexuelles et ménopause, après le calme revient la tempête ?

Les hormones sexuelles sont très influentes sur le désir et sur la libido. Concernées en première ligne par les fluctuations hormonales, les femmes doivent jongler entre période de vide amoureux et hyper activité sexuelle. A la ménopause, le phénomène est encore plus présent. La baisse de leur taux fait aussi remarquer des changements d’ordre physiologique sur l’intimité féminine. En association à la baisse du désir, il est fréquent de rencontrer un assèchement de la muqueuse vaginale et une légère atrophie de la vulve. Le désir étant moindre, il ne faut pas dramatiser. Celui-ci n’est pas non inexistant et l’augmentation des femmes cougars n’est il pas un signe révélateur qu’il y est une seconde sexualité après la ménopause ? A méditer !