Histoire de la Lingerie
La lingerie sexy au temps jadis
Pendant l’Antiquité, les dessous féminins ne sont considérés que comme utilitaires et n’ont aucune connotation sexy. Sommaires, ils se composent pour la femme grecque, de multitude bandelettes de tissu composant une ceinture servant à soutenir la poitrine. Certaines femmes portent cette ceinture sur les seins pour les aplatir et conserver le coté androgyne bien connu des femmes grecques. Peu fervent du sein nu, les Grecs, pour le cacher, font partie de l’origine du soutien gorge.
La Grèce Antique se distingue en proposant alors le premier « soutien gorge ».
Les romains reprennent ces préceptes et trouvent comme solution pour dissimuler les seins un système de bandes de cuir mis sous la poitrine pour la maintenir. Le concept ingénieux a de fortes similitudes avec les sous-vêtements connus à ce jour. A la chute de l’empire Romain, les femmes reprennent la liberté de leur poitrine avec la contribution Celtique et Allemande.
Au Moyen Âge, la lingerie femme disparaît de l’horizon pendant onze siècles. Une gorgerette, ressemblant a un bandeau de tissu sera porté sur la poitrine en guise de soutien gorge. Pour la culotte, elle a complètement disparu de la circulation laissant place à une tunique de lin ou de bure pour la remplacer.
Traversant l’Antiquité et le Moyen Âge, ce n’est qu’à la Renaissance que l’on se rapproche de la lingerie que nous connaissons actuellement.
Ainsi à la Renaissance, les choses changent. Le XVe siècle voit la naissance du corset. Baleiné et offrant une taille de guêpe, il fait fureur à la cour d'Espagne puis se faufile rapidement dans toute la noblesse d’Europe. Il est d’abord porté par les nobles afin de montrer la loyauté, la droiture et l’aplomb dans leur personne. Les bourgeois en veulent aussi et les femmes le portent avec prestance pour se démarquer du peuple. Beaucoup de femmes populaires veulent mettre cette lingerie. Des modèles simples avec moins de baleines et de fioritures sont même disponibles pour les milieux peu aisés qui subiront les railleries des grandes dames.
Au XVIe siècle, le corset est utilisé dans le but de rétrécir la taille et d’obtenir une poitrine plate, comme de coutume. Les principes grecs feraient-ils à nouveau surface ? Que nenni, c’est plutôt une question d’esthétique qui est demandée dans le but de donner une forme de cône au buste. Mis à l’origine par les militaires, le corset n’est réservé qu’à la haute société. La femme comme au moyen âge, est nue sous sa robe, à l'exception de quelques nobles féminines qui montent à cheval.
Au XVIIe siècle, les femmes adoptent la mode de mettre des robes et jupes composées de superpositions d’étoffes. Le buste est maintenu par un corset à lacet avec des apparitions de dentelle, très à la mode. Un premier pas vers la lingerie et les tenues sexy.
Louis XV, acteur de l’évolution des lingeries féminines
Au XVIIIème siècle, le corset poursuit son évolution avec des pièces de tissus et des ornements. Avec Louis XV, le corset évolue et certains modèles comprennent l’ajout de paniers donnant de l’ampleur aux robes. Ne portant pas de culottes, les parties de balancelles ou les chutes laissent aux hommes le moyen de se réjouir de leurs anatomies. La femme se fait de plus en plus féminine et s’offre la mouvance de corsets de plus en plus érotisants. Pourtant suite à la Révolution Française, le corset accuse une disparition pendant quinze années.
Lingeries et Restauration
La Restauration est l’époque du retour du corset. De forme différente, il fait penser à un sablier. Il met en valeur les courbes et permet une réduction de la taille. Long sur les hanches, il autorise un joli décolleté en séparant les seins et non plus en les écrasant comme un siècle auparavant. Avec la Monarchie de Juillet, il subit une métamorphose totale. Les bretelles disparaissent et les baleines, qui étaient avant des fanons, sont remplacées par des baleines de métal rigides. L'œillet métallique fait aussi son apparition permettant un serrage à la taille beaucoup plus fort pour la mise en forme. Il profite aussi du busc, large lame faite de matière naturelle dure comme le bois ou l’os qui offre une excellente rigidité sur le devant du corset.
Le Second Empire offre à la femme l’apparition des premiers corsets très courts. Bas sur la poitrine, ils sont difficiles à supporter, car ils occasionnent une forte compression. Excitants, ils couvrent à peine les tétons et se portent bas sur les hanches. Ils sont gênants pour les dames qui portent dès lors des pantalons et caleçons de lingerie en dentelle.
La lingerie sexy depuis la 3ème République
La contrainte du corps de la femme reste entière, mais s’assouplit avec des corsets allongés et des tissus élastiques sur les hanches pour plus de confort. Les goussets sont aussi utilisés pour les seins et les hanches. Bien entendu, elle reste cachée et les vêtements doivent dissimuler chaque centimètre de peau du cou jusqu’aux pieds.
Fin XIXe, les femmes portent le buste allongé. Le busc est anatomique et accompagne les courbes ventrales. La couleur entre dans la composition des tissus et la forme sablier perdure. Ce sont les corsets qui nous viennent à l’esprit lorsque l’on parle d’eux. Les modèles actuels sont d'ailleurs de fidèles reproductions de ceux-ci. La maison Cadolle présente à l’exposition universelle de Paris expose alors le premier soutien gorge qui est encore à l’étape de prototype.
Le XXe siècle arrive. Il apporte avec lui la Belle Époque. Le corset acquiesce encore un soubresaut quant à son évolution. Le busc est fabriqué droit et rigide. Plus large que sur les modèles précédents, il s’accompagne d’un montage différent obligeant les fesses à se projeter en arrière. Les hanches sont cambrées et la partie haute donne un effet de poitrine basse. C'est la nouvelle coqueluche du moment avec cette forme de S inventée par Inès Gâches-Sarraute, célèbre corsetière.
Le marché de la lingerie ébranlé avec la première guerre mondiale
Mais voila que la guerre touche de plein fouet la lingerie femme. Le corset est mis de côté pour permettre à la femme de jouir de sous-vêtements plus confortables. Les hommes au front, elle doit travailler et pour rester libre de ses mouvements, le corset est loin d’être adéquat. La mode de ce joli apparat féminin touche à sa fin et laisse place au soutien gorge en coton ou en lin.
1920, le soutien-gorge change de matière et intègre la soie et la mousseline. La combinaison et la gaine font fureur et restent d’actualité jusqu’aux années sixties. Une entreprise connue pointe le nez sur le marché du sous-vêtement avec une culotte en coton à grosses côtes, la célèbre Petit Bateau. Quelques années plus tard, la soie artificielle entre dans la création de la lingerie. Plus économique, elle permet à plus de femmes de profiter des sous-vêtements mode dans leur garde robe. Devant cet engouement féminin pour la petite culotte, les industriels du textile les fabriquent ensuite en viscose.
En 1940, Mary Phelps Jacob de la société américaine Warner insèrent dans la fabrication des sous-vêtements des matières extensibles qui les rendent encore plus confortables. En outre, pour s’adapter à la morphologie de toutes les utilisatrices, elle donne naissance à des tailles de bonnets différentes allant de A à E. Les bretelles, elles aussi, profitent de changements radicaux en intégrant un concept élastique. Le soutien gorge élégant et anatomique, comme il est actuellement connu, est né. La lingerie devient sexy grâce à Dupont de Nemours, inventeur du nylon. Les bas si séduisants arrivent sur le marché à cette époque et déclenchent une coqueluche féminine. Le nylon est la matière phare de 1940. Il est brillant, solide, se lave facilement, sèche vite et ne demande pas de repassage. Un véritable rêve pour les femmes. Trois années plus tard, Howard Hugues crée l’armature renforcée donnant aux seins logés dans le soutien gorge une apparence pointue.
Années 50, la femme au centre de la sensualité
La femme est plantureuse et l’homme la désire avec une belle silhouette, des seins généreux et une taille de guêpe. 1956, la célèbre marque Lejaby invente le soutien gorge pigeonnant. Et en 1960, révolution dans la lingerie avec le lycra. Trouvaille incroyable pour les concepteurs de sous-vêtements féminins, ce secteur profite d’une énorme croissance voyant ses ventes s’envoler. Les dessous de femmes confectionnés dans cette matière incroyable sont hyper extensibles, reprennent toujours leur forme. Ils ne se déforment pas. C’est aussi à cette date que les bas perdent de la vitesse. Ils sont détrônés par l’invention du collant qui se multiplie sous les jupes des dames. La lingerie se transforme en accessoires de mode et Playtex divulgue le soutien gorge sans armatures métalliques bien connu sous l’appellation Cœur Croisé. Aubade récidive en apportant couleur et motifs originaux aux dessous coquins.
Calme plat pour la lingerie sexy avec la révolution féminine
1970 calme les ardeurs des femmes pour la lingerie dite sensuelle. Elles ne veulent plus en porter. Elle doit être fonctionnelle. C'est le festival des soutifs et culottes légères et transparentes mais moins sexy. Dix années passent et la lingerie sexy revient sur le devant de la scène. Une femme, Chantal Thomass, prend la question à bras le corps et fait redécouvrir l’attrait des bas sexy, de la guêpière et du serre taille. Elle se porte pour plaire et séduire. Elle devient un symbole de féminité. Le porte-jarretelle et les bas coutures nourrissent les fantasmes des hommes qui en sont demandeurs.
C'est aussi l'apparition de la lingerie vinyle. Nouvelle matière pour les dessous, le PVC fait une entrée remarquée auprès des fétichistes, notamment.
L'élégance laisse place à la séduction pour proposer en 1990 des lingeries fonctionnelles et séductrices. Autre grosse folie du moment, le Wonderbra, soutien gorge capitonné donnant une importante impression de volume.
Nouveau millénaire, nouvel engouement pour la lingerie coquine
L'an 2000 est l’heure de gloire pour les femmes. Le sous vêtement devient glamour, doux et sensuel. Le confort est indispensable ainsi que le toucher remettant en marche des matières oubliées comme la soie et la mousseline. Les magasins spécialisés fleurissent de part et d’autre dans les villes comme les villages. Des milliers de modèles sont disponibles et accessibles pour que chaque femme puisse s’offrir celui qui lui plait. La lingerie sexy se démocratise et devient un objet faisant partie de la relation sexuelle. Elle n'hésite plus à se montrer et se dévoile sans pudeur.
En 2014, les femmes changent et la lingerie erotique aussi
Les courbes s’arrondissent et les envies de strings toujours grandissantes. Accessoire sexy indispensable de la relation intime, ces petites étoffes de dentelle ou satin si coquines mettent le cerveau des créateurs en ébullition. Ces nouvelles exigences demandent toujours plus de techniques, de savoir-faire et de goût pour créer les modèles de demain. Agréable à porter pour le bien-être de la femme, la lingerie sublime son corps et provoque l’attirance du sexe opposé.
La Pologne est depuis 2010 le premier pays producteur de ces frivolités de charme et de qualité. Loin de celle proposée dans les sexshops des années 70, celle-ci est raffinée et sensuelle. Les sous-vêtements de charme proposés sont équivalents aux modèles présentés dans les magasins de lingerie sexy traditionnelle mais à moindre coût. La nuisette est dans tous les dressings. Les combinaisons coquines se multiplient. Des grandes marques comme Passion, Beauty Night, Obsessive et Livia Corsetti sont disponibles chez ilxelle pour vous donner le meilleur choix au meilleur prix. Pour votre envie du moment, plutôt guêpière ou ensemble sexy ?
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